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Arles : la curieuse défense de Jean-Paul Capitani dans Le Monde

Vue sur le secteur sauvegardé d’Arles
de l’autre côté du Rhône
Photo : Steffen Heilfort (CC BY-SA 3.0)
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Sous le titre : « À Arles, les ennuis immobilier de Jean-Paul Capitani », le journal Le Monde a publié le 6 juillet un article particulièrement complaisant pour le président du directoire d’Actes Sud, Jean-Paul Capitani, et la ministre de la culture Françoise Nyssen, son épouse et son prédécesseur à la tête de la maison d’éditions.

Le sous-titre est extrêmement réducteur : « Un espace prêté par le mari de la ministre de la culture au festival de photographies a fait, selon la mairie, l’objet de travaux non autorisés. », faisant allusion à un article récent publié par La Provence le 6 juillet dernier. L’affaire est évidemment beaucoup plus complexe et beaucoup plus grave.

Certes le début de l’article rappelle que Le Canard Enchaîné a, depuis trois semaines, pointé les libertés que ceux-ci prennent avec les règles d’urbanisme. La dernière affaire qui est mise en exergue est cependant la plus bénigne. Il s’agit de l’espace Croisière dont nous avions parlé à la fin de cet article, là où une tour en bois devait être construite. Effectivement, le scandale est mineur même si une fois de plus les règles applicables en secteur sauvegardé ont, selon La Provence, été bafouées, ce qui semble une habitude chez les Capitani/Nyssen. Le résultat pour l’instant ne consiste qu’en la destruction d’éléments réellement sans intérêt. Mais en laissant Jean-Paul Capitani affirmer à ce propos : « ce sont des fake news que quelqu’un s’amuse à balancer à la presse », on donne l’impression que tout le reste serait aussi peu grave et pourquoi pas faux (alors que dans ces affaires, tout est avéré).

Plus gênant encore : le journal minimise les autres atteintes de Capitani au patrimoine en secteur sauvegardé, en parlant par exemple des travaux de 2013 comme exécutés « avec un permis caduc de quelques mois, qui aurait dû être régularisé ». Or il…

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