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Americans in Paris, 1869-1900

Londres, National Gallery. Du 22 février au 21 mai 2006. Puis Boston, Museum of Fine Arts, du 25 juin 2006 au 24 septembre 2006 et New York, Metropolitan Museum of Art du 24 octobre 2006 au 28 janvier 2007

L’une est en blanc et s’appelait Joanna Hifferman, l’autre en noir et se nommait Virginie Gautreau. Whistler a peint la première en 1862 (ill. 1), Sargent la seconde vingt ans plus tard (ill. 1). L’exposition Americans in Paris les réunit comme elle rapproche les deux maîtres de la peinture américaine de la fin du XIXe siècle à travers un parcours qui les mêle à leurs contemporains. En ce temps-là, la capitale française était « the place to be », à la fois un lieu de formation et un espace de consécration. De liberté conquise aussi sur les servitudes et les frustrations qu’on laissait au pays en partant. « We’ll always have Paris ». Le mot est célèbre, qui réveille en chacun de nous le beau film de Michael Curtiz. Casablanca, en 1942, fixait à jamais cette nostalgie des Américains pour cette seconde patrie, celle du cœur... Combien de films ont brodé depuis sur cette fascination avec sentimentalisme et humour parfois. Mais les Français savent moins que, dès le Second Empire, les peintres ont ouvert la voie au cinéma. L’imaginaire de la ville providentielle s’est d’abord constitué sur la toile.


1. James Abbott
McNeill Whistler (1834-1903)
Symphonie en
blanc n°1.
La jeune fille en blanc
, 1862
Huile sur toile - 213 x 107,9 cm
Washington, National Gallery of Art
Photo : National Gallery of Art
Image 2005 Board of Trustees
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2. John Singer Sargent (1856-1925)
Madame X
(Madame Pierre Gautreau
, 1883-1884
Huile sur toile - 208,6 x 109,9 cm
Washington, National Gallery of Art
Photo : Metropolitan Museum of Art
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La vieille Europe, alors en pleine mutation industrielle, attirait à elle les enfants du Nouveau monde et parmi eux beaucoup d’artistes, des hommes et surtout des femmes. Ces héroïnes, comme sorties d’un roman de James ou de Wharton, étaient trop heureuses de quitter les États-Unis pour une vie moins corsetée. L’autoportrait d’Ellen Day Hale, peint à Paris en 1885 et…

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