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Alessandro Magnasco (1667-1749). Les années de la maturité d’un peintre anticonformiste

Paris, galerie Canesso, du 25 novembre 2015 au 31 janvier 2016.
Gênes, Musei di Strada Nuova-Palazzo Bianco, du 25 février au 5 juin 2016.

1. Alessandro Magnasco (1667-1749)
La Dissipation et l’Ignorance détruisent les Arts et les Sciences
Huile sur toile - 62,3 x 91,5 cm
Collection particulière
Photo : Galerie Canesso
Voir l´image dans sa page

À Paris, les expositions sur la peinture baroque italienne sont hélas bien rares. Deux exceptions récentes peuvent être signalées : Nature et Idéal. Le Paysage à Rome 1600-1650 au Grand Palais (mais c’était il y a déjà près de cinq ans - voir l’article) et Les Bas-fonds du baroque au Petit Palais (voir l’article). Exceptions qui confirment la règle : cela fait bien longtemps qu’il faut se rendre en province (à Montpellier l’été dernier, ou en Picardie prochainement…) pour voir de telles expositions. Quant aux monographies sur des peintres italiens des XVIIe et XVIIIe siècles, n’y pensons même pas...

L’initiative prise par la galerie Canesso d’organiser une petite rétrospective dédiée à Alessandro Magnasco mérite donc d’être saluée, d’autant que le choix des œuvres est parfait. À côté de quelques tableaux qui lui appartiennent ou qu’elle a vendus, plusieurs musées lui ont prêté des toiles. Des musées italiens, mais aucun musée français, car les règles imposées par le ministère de la Culture sont très fermes : pas de ça chez nous, on ne plaisante pas avec la déontologie (sauf pour louer les œuvres contre espèces sonnantes et trébuchantes, business is business…) !
Bref : jusqu’au 31 janvier, ce qui laisse un peu de temps encore, nous ne pouvons qu’encourager les lecteurs de La Tribune de l’Art à visiter la galerie Canesso et cette exposition qui bénéficie, qui plus est, d’un véritable catalogue et d’un gros travail d’histoire de l’art. Elle sera ensuite présentée à Gênes, au Palazzo Bianco.

Les tableaux accrochés datent tous des années 1725-1740, années de maturité du peintre qui meurt en 1749. Son style, qui évolue en allant vers toujours plus de légèreté dans la touche pour aboutir à une quasi dématérialisation des figures, est très…

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